C'est ce qui est arrivé à tous ces petits cailloux qui ont essayé de passer à travers les trous trous…
Hier, sur le chemin du Salet, j'ai trouvé ce "grand paon de nuit” sur un muret. Il a bien voulu migrer vers ma main et a fini la balade avec moi, grimpant sur la manche de ma veste puis sur mon épaule… l'occasion de faire quelques images avant de le rendre à la nature…
Mon petit musée de curiosités… c’est là où je
pose les petits bouts de planète glanés au fil des promenades. Parce que j’aime assez l’idée de m’entourer d’objets qui n’ont de valeur que celle que je leur donne.
Vous voulez visiter ? Allez, c’est parti,
entrez, je vous raconte !
A gauche, trois vertèbres (encore attachées l'une à l'autre) d’un gros poisson, et à droite un os de je ne sais pas quoi. Les deux m’amusent parce qu’ils semblent avoir des yeux !!!, derrière une
vieille boîte en bois destinée à récupérer le tabac des mégots de cigarette, une vrille de vigne. Devant un tout petit fragment de vaisselle cassée et une main de Fatma.
Trois caméléons que ma copine Nathalie m’avait ramenés il y a plus de vingt ans d’un marché aux sorciers de Lomé. Il y avait d’autres choses de la même origine dans le carton mais je n’ai
conservé que ceux-ci.
Ici, en arrière plan, 2 marques pages rapportés de Malaisie par Gaelle et devant, le truc noir qui ressemble à du goëmon, c’est un œuf de raie séché trouvé sur une plage de Noirmoutier. A côté,
une petite boîte en métal gris qui contenait des comprimés, et l’autre en métal rouge avec l’inscription La voix de son maître. Il y a encore un fragment de coque de bateau ou de safran où l’on
distingue plusieurs couches successives de peinture, trouvé sur une plage du pays Pagan. Devant, tout le monde reconnaîtra une étoile de mer. Tout à droite, une rondelle de bois venant de la
période guyannaise de mon chéri, elle est décorée de motifs traditionnels. Et devant, un galet peint d’une calligraphie tibétaine je crois.
Un masque que j’ai sculpté dans un bout de bois quand j’avais 20 ans. Il n’est pas terrible mais je l’aime bien quand même. A côté, un coquetier en bois, cadeau de mon petit frère. Dedans il y a
une noisette que j’ai ramassée dans le bois de Kerouartz à la fin de l’été 1975, j’ai pensé que j’allais la garder parce qu’elle me rappelait la couleur des yeux d’un garçon que j’avais bien
aimé. La noisette est toujours là.
Un bout de faïence usé trouvé sur une plage, trois pipes dont la plus petite qui a été sculptée par mon petit frère mais son outil a dérapé et elle est percée à un endroit où il ne fallait pas donc elle ne marche pas. Au fond, un couteau trouvé aux puces par mon chéri. On peut lire sur la lame l'inscription « Le Petit Journal ». Ceux qui habitent mon village savent pourquoi mon chéri me l'a ramené.
A droite, deux photos d'identité, ce sont Simone et René, les grands parents de mon chéri.
Dans le bocal à gauche, les coins de planches gravées par Marc Granier pour le livre Exode qu’il a réalisé avec mes textes, la tradition veut que comme c’est un tirage limité, une fois
l’impression terminée, on enlève les angles des planches gravées pour qu’on ne puisse plus les reproduire ensuite. Comme ce livre me concernait, j’ai trouvé bien de conserver ces coins. Au
milieu, un arbre miniature que m’a confié belle maman. Au fond, une lame dans son étui de bois, provenance inconnue. A droite, une poire “momifiée” par un champignon. Je l’ai cueillie chez la
voisine il y a bien 3 ou 4 ans et elle n’a pas changé d’apparence depuis. Au centre, un flacon de laboratoire avec au fond, des billes de plastique que j’ai trouvée sur le sable d’une plage
Tunisienne, à ce moment là, je ne savais pas ce que c’était, depuis j’ai vu que ça polluait aussi bien d’autre rivages ! Le flacon sert de vase à 2 amours en cage séché et à une tige de fleurs
minimalistes ressemblant à de petites boules de coton, je ne sais pas comment ça s’appelle.
Trois petits bocaux de verre. Dans le premier à gauche des petits coquillages (des porcelaines) que je conserve précieusement depuis mon enfance et la collection s’agrandie de 1 ou 2 spécimens de
loin en loin. Dans le deuxième bocal, une pierre naturellement en forme de croix (appelée croix st André). Dans le troisième : un fragment de vitrail de la cathédrale de Managua au Nicaragua,
cathédrale détruite comme l’ensemble de la ville lors d’un tremblement de terre (fragment confié par mon ami Bill). Devant les petits bocaux, 3 grelots de diverses origines.
Une grande coquille de bivalve trouvée sur une plage de Méditerranée, elle est cassée mais je la trouve jolie. Derrière un petit dessin venu des Indes dans le sac de la grande Agathe. Et devant,
une boîte d’un bois précieux et contenant du sable, la boîte et le sable rapportés de Guyane par Cécile.
Encore deux petits bocaux, celui de gauche abrite un bébé chauve-souris trouvé (en 1990 environ) tout séché alors qu’il avait dû tombé du nid. Dans le bocal de droite, recueilli non loin de la
rivière la Vis, un petit nid de frelon ou autre volatile du même genre. Devant, un bec d’oiseau trouvé sur une plage bretonne et sur la gauche, un étui en cuir servant à ranger une sorte de
petite pipe et le tabac, que j’ai ramené de mon voyage en Libye auprès des touaregs.
Deux pachydermes sur une moto me venant de mon frère biker (le même qui a sculpté la pipe sur la photo précédente), un couteau dans son étui souvenir venu du Niger par belle maman, un encrier de
verre, et un autre truc bizarre en verre ressemblant de loin à un instrument à vent.
Une dent et un os de bête trouvés sur le sable. Derrière, trois petits bocaux. Dans le premier à gauche, à l'abri dans une feuille de papier de soie, de la poussière que m'a confiée Anne BataÏ, il s'agit de la poussière d'un socle d'une œuvre de Seyni Awa Camara. Anne qui a réalisé des photos et un film sur cette sculptrice sénégalaise avait dû poncer le socle pour que la sculpture se tienne bien.
Dans le bocal du milieu, trois bouts de cailloux rapportés de l'expédition Paul-Emile Victor en Terre Adélie par Jacques Guyader, le cuisinier de l'expédition, c'était en 1969. C'est un ami brestois qui m'a confié cet échantillon parce qu'il savait que j'allais le garder.
Dans le bocal de droite, des petits morceaux de verre libyque, une pierre que j'ai cherché en vain lors d'un voyage dans une zone de l'Egypte où on peut en trouver. Je n'ai pas eu cette chance mais un autre voyageur m'en a cédé quelques fragments.
Un portrait de Baudelaire. Un crâne d’oiseau ramassé sur la plage de Korn ar Gazel à Saint-Pabu. Dans le verre, c’est de la terre de Caracas, elle est tombée des chaussures du frère d’une copine
alors qu’il venait tout juste de débarquer d’une de ses missions dans les pays lointains. Il défaisait son sac dans le salon, c’est tombé sur le tapis, j’ai nettoyé mais c’était de la terre de
Caracas alors je n’ai pas pu la jeter !
Dans le petit bocal, c’est un œuf de lézard ou de vipère que j’ai trouvé dans les dunes de Mauritanie. Au milieu, un petit flacon de parfum concocté par un herboriste au Maroc, devant, un petit
bout de bois flotté et un lézard en fer trouvé aux puces. Au fond, une gravure de Marc Granier que j’ai trouvé dans un catalogue du «Géant des Beaux Arts» qu’il m’avait prêté. et à droite, un œuf
décoré par Charly pour une tradition perpétrée par sa grand-mère Jacqueline, c’est Jacqueline qui me l’a offert.
Une photo de mon p'tit loup quand il avait 2 ans, et à côté, la boîte avec ses petites quenottes perdues.
Une branche de palmier partiellement calcinée que j’ai trouvé au bord d’un chemin en Tunisie, et devant, une pipe de terre achetée il y a bien bien longtemps.
et là, on déborde un tout petit peu de mon petit musée mais comme ces choses sont accrochés au mur de part et d'autres, je vous les raconte aussi.
Donc ici, deux anciens colliers talisman faits de petits étuis de cuirs, trouvés dans le désert saharien, un grigri fait de divers métaux que j'ai acheté dans une jolie boutique de Tiznit au Maroc, A droite, accroché à l'étagère, un truc dont je ne suis pas sûr de l'usage, peut-être une sorte de lampe à huile ou un truc du genre. Un peu plus bas, une pochette de tissu contenant de l'encens rapporté par Sylvie du Yemen. Pas besoin de le faire brûler, il suffit de toucher un peu la pochette pour que le parfum se dégage !
Et pour finir, En haut, un étui rond fait de peaux de bête, et dont j'ignore l'utilité. A gauche, accroché à l'étagère, une petite boîte bizarre que j'ai fabriquée, pas très pratique mais je ne mets rien dedans donc ce n'est pas grave. Au milieu, un bout de bois trouvé sur le chemin qui passe devant ma maison et qui monte vers la montagne. J'ai accroché dessus un bracelet orné de grelots que j'ai ramené du Maroc et deux bracelets bleus de ma fabrication. Une petite calebasse d'origine inconnue et un autre bracelet large avec des coquillages, je crois qu'il vient de Polynésie.
Merci de votre visite
Depuis un bon moment je photographie (à travers une loupe binoculaire) les sables que les amis me rapportent de leurs voyages vers les plages du Monde. Souvent minéral, le sable du littoral est aussi composé de fragments de coquillages ou de squelettes de la "faune" du bord de mer. C’est ce qui explique la diversité de formes et de couleurs que j’ai pu photographier. L’échelle (1mm) en bas à droite de chaque image vous renseignera sur la taille des grains de sable.